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Dans la Presse
24. April 2024 um 06:00:00
De l’autre côté de la frontière albanaise, à Thessalonique, en Grèce, des juges ont décidé hier de maintenir en prison un réfugié iranien accusé d’être un passeur. Le Monde raconte le calvaire d’Homayoun Sabetara. Cet Iranien de 59 ans, atteint d’un cancer, qui a déjà passé 576 jours en prison, avait été arrêté au volant d’un véhicule transportant d’autres migrants depuis la frontière gréco-turque. La justice grecque l’accuse d’avoir organisé un trafic. Lui dit avoir simplement tenté de retrouver sa famille en Allemagne, et accepté de conduire d’autres migrants, qui s’étaient retrouvés comme lui perdus, sans eau ni nourriture. Après avoir été condamné en première instance à dix-huit ans de prison, Homayoun Sabetara comparaissait de nouveau hier devant les juges, qui ont refusé de lui accorder une libération conditionnelle d’ici la prochaine audience, malgré ses problèmes de santé. Ses avocats et les ONG qui ont suivi son procès dénoncent des "erreurs judiciaires flagrantes" et "un procès non équitable". D’après Le Monde, le cas d’Homayoun Sabetara n’est pas une exception en Grèce, où quelque 2 000 migrants, condamnés pour les mêmes charges, représentent aujourd’hui la deuxième plus grande population carcérale du pays.
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